Les zones défavorisées simples est un sujet particulièrement sensible qui a été au cœur des discussions. En effet, la révision des critères de zonage a été catastrophique pour la Côte-d’Or, de nombreuses communes s’étant trouvées exclues malgré le faible potentiel agronomique de leur sol et leur forte exposition aux aléas climatiques. D’autres sont au contraire entrées dans le zonage sans en avoir réellement besoin. Le président de la CR21 est d’ailleurs revenu sur sa rencontre avec Stéphane Le Foll à Dijon le 17 février 2017, au cours de laquelle il avait insisté auprès du ministre pour que la carte proposée actuellement soit remaniée et les critères d’intégration revus pour prendre en considération les spécificités agricoles du département. La CR21 suit donc attentivement ce dossier et attend les prochaines propositions du gouvernement.
Les agriculteurs présents ont également manifesté leur mécontentement et leur inquiétude sur les relations avec les fédérations de chasseurs. La tuberculose bovine, qui se propage considérablement via la faune sauvage, et les dégâts de gibiers sont sources de tensions. En effet, les agriculteurs touchés par les dégâts de gibier sont de moins en moins nombreux à les déclarer, désabusés par de faibles indemnisations et des expertises coûteuses souvent laissées à leur charge. Pour remédier à cette situation, le dialogue est donc à reconstruire avec les chasseurs.
Suite aux questions syndicales, les adhérents ont participé à l’intervention de Pauline Leblanc, chargée de mission « agriculture biologique » à la Chambre d’agriculture régionale de Bourgogne-Franche-Comté. Historique de l’appellation et chiffres en région, polémique des équivalences bio, grands principes de l’agriculture bio, enjeux de la conversion, situation des aides PAC... sont autant de points qui ont suscité des échanges riches avec les agriculteurs. La CR21 remercie d’ailleurs chaleureusement Mme Le blanc pour son exposé très fourni et ses conseils.
