Mardi dernier, les journalistes d’ARTE sont allés filmer la réalité de deux agriculteurs de la CR 32 concernés par le classement en zone défavorisée. À Courties, ils ont rencontré Jean-Claude et Isabelle VILLAS qui, jusqu’à présent, faisaient partie de la zone défavorisée. Jusqu’à présent car leur exploitation, dispersée sur 6 communes mais dont le siège se trouve sur l’une de celles devant sortir du classement, ne touchera plus l’ICHN. Jean-Claude estime la perte à 16 000 €, l’équivalent de son salaire annuel. Pour cette exploitation familiale comme pour toutes celles concernées il s’agit d’une catastrophe. Quel va être l’avenir de tous ces agriculteurs qui aujourd’hui ne gagnent pas grand-chose mais qui demain ne gagneront plus rien ? À Troncens, c’est Jean-Claude ABADIE qui a reçu les journalistes. Par chance ses terres, tout aussi pentues, ont vocation à rester dans la ZDS. Un soulagement pour lui mais aussi beaucoup d’incompréhension. Comme beaucoup, il s’interroge sur les critères utilisés par le gouvernement pour décider de la nouvelle carte. Il n’hésite pas à évoquer une certaine méconnaissance du terrain et déplore surtout la logique budgétaire sur laquelle s’appuient nos dirigeants. Il est indispensable de soutenir les agriculteurs avec des aides dans les zones défavorisées. Pour autant, la CR s’oppose fermement à tout nouveau transfert de budget du 1er vers le 2nd pilier de la PAC pour les financer. Le gouvernement doit prendre en compte les externalités positives de l’élevage en zones défavorisées, aussi la Coordination Rurale demande que le financement de l’ICHN soit assuré par le ministère de la Transition écologique et solidaire. https://www.youtube.com/watch?v=-cpG1_VmOec&feature=youtu.be

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