Exploitant viticole et céréalier en zone urbaine, je vois depuis des années les maisons se rapprocher de mon exploitation. Comme il est pratique de venir habiter près des centres-villes en gardant les avantages de la campagne !

Mais ces avantages deviennent très vite des inconvénients pour les riverains quand ce sont les bruits des tracteurs, les passages au petit matin dans les vignes pour les soigner, ou la poussière des moissons.

Quant aux ZNT, il serait de bon ton de faire porter la charge de ces surfaces perdues pour nos exploitations aux nouveaux arrivants, lotisseurs ou communes, ne serait-ce que pour leur entretien.

Nous, paysans, avons bien assez de travail sur nos exploitations pour ne pas en rajouter, sans même y gagner un euro ! Que les zones urbaines s’étendent sur les surfaces agricoles est déjà un non-sens au regard des surfaces non habitées dans les centres-villes. Mais qu’en plus ces zones urbaines complexifient encore plus notre métier, c’est non ! Sans compter qu’avec la situation géopolitique actuelle, perdre plusieurs hectares de cultures pour intégrer des ZNT (zones de non traitement) est une aberration.

Christophe Dumergue

Agriculteur et administrateur de la CR 16

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