La Conf se dit « légitimée dans ses actions de destruction de bassines ». Honteux ! Voilà le mot qui nous vient en lisant ces quelques lignes. Alors que l’État a annulé l’autorisation de cinq bassines en Charente-Maritime jugées illégales par décision de la cour administrative d’appel de Bordeaux le 17 mai dernier, la Confédération Paysanne revendique les actes de vandalisme perpétrés ces derniers mois contre les retenues d’eau, comme « un démontage bien reconnu comme une action syndicale symbolique ».

Le porte-parole du syndicat de la Conf’, Nicolas Girod, contre lequel avait été lancée une procédure judiciaire, s’est donc vu gentiment dispensé de peine et le préjudice moral a été ramené à l’euro symbolique. Avec de telles sanctions, c’est sûr, ils ne recommenceront pas ! C’est à se demander quel message l’État souhaite faire passer ? L’autonomie alimentaire n’est-elle pas le cheval de bataille de notre cher gouvernement ? Pourtant, il ne peut y avoir d’agriculture sans eau, un détail, semble-t-il...

La Coordination Rurale rappelle que les systèmes de retenues collinaires ne sont rien d’autre qu’un outil de gestion raisonnée de la ressource en eau et qu’il s’agit de pomper l’excès d’eau l’hiver, pour irriguer l’été lorsque les sols sont secs. La CR se désole de la multiplication des actes de saccage sur des outils de travail dont les dommages sont élevés, mais dont les protagonistes sont visiblement couverts par l’État ! Ces actes font honte à la profession.

STOP AU SACCAGE DES BASSINES ! FOUTEZ-NOUS LA PAIX, LAISSEZ-NOUS TRAVAILLER !

Bassines Action de protection bassines Mauzé-sur-le-Mignon Cramchaban 15 01 2022 15 janvier 2022

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