Le lundi 07 octobre les agriculteurs de la Coordination Rurale 44 se sont rassemblés devant la mairie de Nantes pour dénoncer l'arrêté anti-pesticide pris par la maire Johanna Roland et proposer des alternatives comme l'implantation de haies.

En déposant plusieurs arbres afin de reconstituer une haie bocagère devant la mairie de Nantes, la Coordination Rurale  a voulu montrer que les agriculteurs connaissent bien la nature et qu'il est possible de trouver des alternatives à des arrêtés anti-pesticides qui jettent le discrédit sur la profession. "On ne cherche pas la confrontation, précise Catherine Laillé accompagné de Bernard Lannes, président de la CR Nationale, aux journalistes présents, mais on veut proposer une alternative. Plutôt que l'interdiction des produits phytosanitaires, pourquoi est-ce que la collectivité ne planterait pas des haies après une bande de sécurité de cinq mètres pour protéger les habitations ?" Les "zones de non traitement" s'ajoute aux nombreuses contraintes que les agriculteurs ont à gérer alors qu'ils ne sont pas payés à la hauteur de leurs coûts de production.  "Au niveau de la Coordination Rurale, indique Loïc Crespin, vice-président CR44, nous promouvons aussi les techniques de conservation des sols comme le "Non Labour Semi Direct" et pour cela ne sont utilisées que des micro doses de produits phytosanitaires." Thomas Quéro, l'adjoint à la maire de Nantes chargé de la nature en ville,  a reçu une petite délégation pour échanger. Les élus ont ainsi évoqué l'implantation de haies soutenues par les collectivités. Il a aussi été question des pollutions engendrées par la ville que les agriculteurs gèrent du mieux qu'ils peuvent comme les boues de station d'épuration et les déchets verts. Thomas Quéro s'est montré ouvert à l'échange et compréhensif des attentes des agriculteurs. Ces derniers, tout en restant ferme sur leurs positions, lui ont symboliquement offert un arbuste.  

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