Palmier

Mercredi 13 Octobre, les acteurs de la lutte contre le Charançon Rouge, professionnels, chercheurs, juristes, étaient reçus par la DGAL (Ministère de l’Agriculture).

Le constat de départ est alarmant : les ravages causés  augmentent. Désormais en plus de la région PACA d’autres régions françaises sont touchées (Midi Pyrénées, Languedoc-Roussillon) et l’insecte ne se contente plus de détruire une seule variété de plante.
Face à cette situation, l’AFPP, l’UNIPHOR, la FREDON PACA, l’INRA et AUDACE ont, en collaboration avec M. TESSIER (sous directeur PV) et M. CANIVET (directeur du Bureau Santé Végétaux), abordés plusieurs points à améliorer dans l’arrêté de juillet 2010. Bon nombre de ces points ont reçus un avis favorable.

Malheureusement, ces efforts pourraient être vains. En effet les acteurs de la lutte contre le ravageur ont souligné qu’une grande partie de l’échec actuel est due à l’absence de l’endothérapie comme moyen de lutte.  Ils ont rappelé son efficacité, son faible coût et la faiblesse de l’impact sur l’environnement et ont demandé son autorisation.

A bout d’arguments factuels le ministère joue la montre en liant l’autorisation de l’endothérapie aux résultats d’ultimes vérifications qui n’ont pour l’heure même pas commencé ! Ces vérifications ont déjà été réalisées par les pays voisins et leurs résultats sont connus. La position du ministère se révèle incompréhensible : il refuse l’endothérapie pour lutter contre le charançon rouge alors même que cette technique est utilisée en France dans d’autres cas, alors même qu’aucun texte légal n’en interdit la pratique et qu’aucune disposition réglementaire légale ne peut lui être opposable.

La position du ministère risque d’entraîner un report de trois années (et à condition que les vérifications débutent dès aujourd’hui) dans la mise en œuvre de la seule technique pleinement efficace et respectueuse de l’environnement. A cette date la plupart des palmiers de la région PACA auront disparu.

A la vue de tous ces éléments, les organisations professionnelles présentes vont demander officiellement l’obtention d’une dérogation en urgence de l’endothérapie afin de sauver ce patrimoine palmier ainsi que les autres espèces susceptibles d’être les futures proies du ravageur. Un rendez-vous est pris le mois prochain à la DGAL.

Contact:
UNIPHOR
Laurent Devaux
Animateur national UNIPHOR
01.43.21.43.49

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