La CNDSF – Coordination nationale pour la défense des semences fermières – a tenu son assemblée générale le jeudi 19 novembre 2020. La CNDSF est constituée de 4 structures : la Coordination Rurale, la Confédération paysanne, le Modef et le Syndicat des trieurs à façon (STAF).

Initialement prévue au mois de juin avec une démonstration d’une machine à trier et de nettoyage des grains, l’AG s’est finalement tenue par vidéoconférence pour répondre aux contraintes sanitaires.

« De bonnes décisions ont été prises » selon Philippe Ribault, président de la CNDSF et membre de la Coordination Rurale. En effet, après 30 années de demandes auprès du GNIS – interprofession des semences et plants –, la porte s’ouvre enfin pour la CNDSF !

Après plusieurs rencontres avec le président, M. Desprez, le vice-président, M. Pagès, et la directrice du GNIS, Mme Dagorn, la CNDSF accompagnée de FGC – France grandes cultures – s’était vue proposer des postes dans une section spécialisée du GNIS.

« Le GNIS nous proposait des postes dans le collège des utilisateurs. Après concertation lors de notre assemblée générale, nous avons unanimement décidé de demander au GNIS de participer au collège des producteurs car nous considérons qu’il vaut mieux pour nous être dans le groupe qui décide de la sélection des semences » explique Philippe Ribault.

Un courrier commun sera cosigné par les 4 organisations composant la CNDSF et demandant notre place au collège des producteurs sera envoyé dans les plus brefs délais. En effet, « nous espérons que nos demandes seront entendues dans le nouveau plan stratégique du GNIS qui doit être présenté le 27 janvier 2021 » précise Philippe Ribault.

L’assemblée générale de la CNDSF a planifié des réunions téléphoniques afin de préparer deux évènements pour 2021 : une démonstration de nouvelles machines de triage et une autre journée dédiée au sujet des protéines.

« Nous apprécions l’ouverture d’esprit de M. Desprez. Bien qu’industriel, il ne doit pas négliger l’importance progressive des semences fermières. Il faut rappeler que sur la campagne 2019-2020, les semences fermières représentaient 64 % des assolements en blé et orge d’hiver ! » conclut Philippe Ribault. « Je ressens une forte mobilisation et il est essentiel que nous soyons présents en cette période durant laquelle beaucoup d’agriculteurs doutent de leur assolement et réfléchissent à l’adapter afin qu’il soit durable et rentable. Si nous voulons mettre de côté le soja OGM, retrouver notre autonomie protéique et notre indépendance alimentaire, il faut soutenir notre mouvement ! »

Pour rejoindre la CNDSF, n’hésitez pas à contacter la CR Centre !

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