Un milliard d’euros : voici le montant des pertes auxquelles vont devoir faire face les éleveurs de porcs en 2022 si la situation ne s’améliore pas rapidement.

En effet, en plus des cours bas, des conséquences de la surproduction européenne, de la crise sanitaire Covid et des foyers de FPA en Allemagne, Belgique, Pologne et Italie, les éleveurs font face à une hausse inédite du prix de l’aliment. Une semaine d’aliment représente un coût compris entre 12 et 15000 euros pour un élevage de taille moyenne. Actuellement, il n’y a aucun signal positif, ni sur les prix, ni sur les matières premières.

Les éleveurs sont abandonnés par les pouvoirs publics et par les politiques.

Concernant la castration, les abattoirs devaient s’engager en mettant en place un contrat. Mais où est-il ? Rien n’est sorti pour l’instant. Les éleveurs ont de plus en plus de contraintes et de travail mais celui-ci n’est jamais valorisé. La loi Egalim, censée aider les éleveurs français n’est pas faite pour eux : un tiers seulement de la production est concernée. Le reste part à l’international ou est transformé. En plus de tout cela, il n’y a pas suffisamment de débouchés, l’Europe étant autosuffisante à 128 %.

Davantage qu’une crise économique c’est avant tout un drame humain qui se joue ! Équilibrer l’offre et la demande au niveau européen, c’est la condition essentielle pour assurer des prix stables et rémunérateurs qui permettent aux éleveurs de porc français de vivre dignement de leur métier et d'avoir des perspectives.

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Ouest France

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