Le procès du viticulteur bio de Côte d'Or qui n'a pas voulu traiter ses vignes contre la flavescence dorée relance le débat autour du traitement obligatoire et notamment de son financement. Même si elle n'a pas signé la pétition de soutien, la Coordination Rurale de Gironde tient à faire un rappel des faits.

 

Une maladie incurable

La flavescence dorée est une maladie incurable transmise par une cicadelle. Une fois le cep infecté, il est condamné et l'arrachage rapide est la seule solution pour supprimer le foyer d'infection. Le traitement insecticide préventif, en limitant les vols de cicadelle, est aujourd'hui la seule solution de diminuer la pression d'une maladie qui progresse sur le territoire français. C'est pourquoi le traitement contre la cicadelle peut être rendu obligatoire par arrêté préfectoral.

Déjà en 2013

En mai 2013, la Coordination Rurale 33, en la personne de Bernard Bouchon, son Président, avait déjà réagi lors d'une commission départementale flavescence dorée organisée par la DDTM (cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse du 30 mai 2013). Elle insistait alors, consciente du risque sanitaire encouru par les applicateurs, très exposés aux molécules des produits phytosanitaires utilisés, sur l'importance de rationaliser le traitement par le recours à un prestataire de services ayant un pulvérisateur plus performant.

Trouver une solution financière

Le caractère obligatoire de ce traitement touchant l'ensemble des viticulteurs et pouvant aller jusqu'à 3 selon les secteurs, le coût du traitement est une question essentielle. La CR33 demande donc que ce traitement obligatoire soit financé par la PAC, au même titre que la pseudo « obligatoire » assurance récolte.
 

 

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