La Coordination Rurale de Lozère a participé à une mobilisation intersyndicale le jeudi 26 juillet à Mende. 1500 brebis ont été lâchées dans les rues de la ville de Mende. Les éleveurs demandent la possibilité de procéder à une double analyse ADN sur les loups détenus dans le parc du Gévaudan. Les syndicats réclament la venue du préfet Stéphane Bouillon, coordonnateur du plan loup, qui a le pouvoir de fournir ces échantillons aux éleveurs.

Après l’acte de malveillance qui a permis la libération de plusieurs loups du parc en 2016, une lignée de loup balte prospérerait désormais dans la campagne lozérienne. Si tel était le cas, ces loups ne seraient pas protégés par la convention de Berne, l’enjeu est majeur ! Les analyses des loups du parc seront comparées avec les résultats des prélèvements effectués sur les brebis tuées par le loup.

À l’issue de la rencontre avec la préfète, celle-ci a annoncé aux syndicats, la venue du préfet Stéphane Bouillon fin août, au retour de ses vacances... En début d’après-midi, la tension est montée d’un cran et les agriculteurs ont bloqué l’ensemble des ronds-points d’accès à la ville de Mende. Le blocage a duré près de 2 heures.

Plus tard dans l’après-midi, à l’occasion de leur troisième rencontre de la journée avec la préfète, la délégation de la CR48 a une nouvelle fois demandé la venue rapide du préfet coordonnateur. Après de longues heures de négociations, la demande a finalement été acceptée, la rencontre est prévue le 27 juillet à 14h30 à Mende. Une première victoire pour le syndicat qui espère pouvoir faire avancer le cas du loup qui pollue de plus en plus chaque jour la vie des éleveurs.

Dans la même catégorie

Occitanie
Occitanie
Occitanie
Occitanie