Suite au vote des députés, le 18 mars dernier, d’un amendement en faveur de la taxation des engrais azotés, la Coordination Rurale réaffirme son opposition à tout renforcement des prélèvements sur le secteur agricole et à la création d’une nouvelle taxe sur le dos des agriculteurs risquant surtout d’alimenter le fonctionnement opaque de structures para-agricoles n’apportant rien à l’agriculteur.

La Coordination Rurale rappelle en effet qu’une situation quasi-similaire s’est présentée il y a quelques années lors de la création de la redevance pour pollutions diffuses (RPD). Taxe, pour laquelle les agriculteurs avaient eu la garantie qu’elle serait destinée à alimenter un fonds en direction de pratiques vertueuses, mais qui a rapidement augmenté et a même abondé le budget général.

« Le développement de l’agroécologie et des pratiques les plus vertueuses possibles est une bonne chose. Taxer pour financer la recherche d’alternatives pourrait paraître une bonne idée, mais encore faudrait-il être certains que l’argent sera utilisé à bon escient, sachant que l’azote n’est remplaçable que par lui-même. Arrêtons de prendre les agriculteurs pour des vaches à lait ! », Damien Brunelle, 1er vice-président de la Coordination Rurale et président de France Grandes Cultures (FGC).

Sur les sujets agro-écologiques, la CR invite à une vision politique incitative, créatrice de dynamiques vertueuses et responsables appuyées sur la science, plutôt qu’une écologie punitive et asphyxiante.

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