Stéphane Charbonneau a été conduit à la tête de la section Viande de la Coordination Rurale. Il remplace Alexandre Armel qui a œuvré pendant plus de quatre ans à la tête de la section et a ardemment défendu les intérêts des éleveurs allaitants.

Éleveur allaitant à Beaurepaire en Vendée (85), Stéphane Charbonneau est en GAEC avec son frère à la tête d'un troupeau de 150 vaches allaitantes et de 250 taurillons, sur une surface totale de 115 ha.

« Les éleveurs doivent pouvoir imposer un prix qui prend en compte leurs coûts de production »

La mission que je viens de prendre sera de poursuivre l’excellent travail d’Alexandre Armel, avec qui nos points de vue ont toujours été semblables. Nous partageons en effet le même constat qui est qu’aujourd’hui, en travaillant sept jours sur sept, les producteurs de viandes bovines ont les revenus les plus faibles du ce monde agricole. Le système est à revoir.

Une première étape consisterait à mettre en place un système où l’éleveur imposera son prix en fonction de ses coûts de production. Celui-ci sera en mesure de ne pas vendre à perte, chose qui est aujourd’hui impossible !

Par ailleurs, contrairement à d’autres productions dont la mise en marché est imposée par certaines coopératives, il faut que les éleveurs allaitants puissent conserver une indépendance sur celles-ci. En effet, ceci est un point central afin d’obtenir une régulation sur les volumes et les prix.

Concernant la contractualisation, il est indispensable qu'elle reste volontaire et que la loi EGAlim 2 rémunère correctement ceux qui nourrissent la France.

Enfin, il est primordial d'apporter du bon sens paysan à tous ceux qui ont comme idéologie de détruire le savoir-faire des éleveurs. Ma responsabilité à Interbev sera déterminante pour représenter la Coordination Rurale afin de faire évoluer les choses en ce sens.

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