Un âge suffisamment grand au sevrage est déterminant pour la réussite de l’engraissement des agnelets (agneaux et agnelles), hors de leur exploitation de naissance.

Dans le cadre des États Généraux de l’Alimentation, INTERBEV ovins a élaboré un plan de filière ovine. L’interprofession, dont la Coordination Rurale est membre actif, est engagée dans une démarche de responsabilité sociétale collective visant à l’amélioration continue des pratiques, notamment sur la protection animale.

Dans un soucis de bien-être animal, un accord interprofessionnel régissant les modalités du sevrage des agnelets a été publié fin novembre 2020.

• À cet effet, l’âge minimum au sevrage des agnelets (agneaux et agnelles) avant leur vente et leur achat pour l’engraissement est fixé à 28 jours après l’agnelage. • Sur l'élevage de naissance, jusqu'au sevrage, l'allaitement des agneaux doit-être principalement constitué de lait maternel, éventuellement complémenté par du lait reconstitué notamment pour les portées multiples. • Les engraisseurs qui achètent des agnelets pour les engraisser s’assurent que les agnelets ont l’âge minimum prévu à l’article 1. Ils contrôlent visuellement cet âge, en s’assurant que les agnelets présentent 4 incisives sur la demi-mâchoire inférieure, et par voie documentaire sur le carnet d’agnelage.

L’arrêté du 9 avril 2021 publié au Journal Officiel du 15 avril a rendu obligatoires ces règles pour tous les éleveurs et opérateurs de la mise en marché situés en France métropolitaine.

Le 21 juin, un courrier cosigné par la Coordination Rurale relatif à l’application de cet accord a été transmis aux organisations membres d’Interbev Ovins et de leurs adhérents afin de rappeler les nouvelles règles et les sanctions possibles en cas de non respect de l’accord.

Télécharger la présentation de l'accord interprofessionnel relatif au sevrage des agnelets destinés à l'engraissement

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