Les textes qui réglementent la production d’arbres de Noël sont minutieux lorsqu’il s’agit de délimiter la surface de plantation, la hauteur des arbres et leur densité au mètre carré. A l’inverse, aucune exigence n’est formulée quant aux qualités et compétences de ceux qui exercent cette activité.

La règle est ainsi faite depuis 2003. Cette singularité entraîne des conséquences sur la traçabilité, la concurrence, le commerce et l’application des lois.

Sur le terrain les conséquences sont multiples et pittoresques. Telle préfecture considérera l’activité comme forestière, telle autre comme agricole. L’application des règles fiscales et phytosanitaires variera d’une région à l’autre, etc. L’image d’Épinal qui entoure le sapin cache en réalité un tableau fait d’ombres. Si les offices donnent volontiers le nombre de sapins vendus ou importés, le nombre d’arbres produits sur le sol français n’est jamais clairement indiqué (1).

Une clarification est nécessaire
Lors d’une rencontre avec le Ministère de l’agriculture, les représentants de l’UNIPHOR ont réaffirmé la nécessité de voir les sapinièristes être considérés comme des agriculteurs spécialisés, ce qu’ils sont en réalité. Un statut du producteur d’arbre de Noël complété par un étiquetage mentionnant le pays de production permettrait d’extraire la filière des ambiguïtés. Le dialogue reste ouvert et nous espérons le poursuivre.

(1) Note de conjoncture Décembre 2013 FranceAgriMer

Dans la même catégorie

Horticulture
Végétal
Environnement
Horticulture