La Coordination Rurale a récemment participé au conseil d’administration d’Inaporc et à une réunion avec FranceAgriMer.

Inaporc

Le conseil d’administration d’Inaporc s’est tenu mercredi 4 novembre 2020. Cette réunion a été marquée par le départ de la Cooperl suite à l’élection du président lors du dernier conseil d’administration. La Cooperl quitte donc en partie l’interprofession, mais elle reste présente dans les parties sanitaire et équarrissage. Le départ de la coopérative va représenter 1,7 millions d’euros de moins pour Inaporc. De plus, la Cooperl porte l’interprofession au tribunal pour lui faire perdre sa légitimité et lui demande 4 millions d’euros de dommages et intérêts. Pour le moment, la coopération agricole suit la Cooperl en se plaçant en soutien pour les adhérents. La grande distribution, quant à elle, soutient l’interprofession.

Un point a été fait sur la situation sanitaire autant sur la fièvre porcine que sur la pandémie de COVID-19 qui pénalisent la filière (voir notre article).

En ce qui concerne le plan de relance, nous avons appris que seuls les éleveurs qui remplissent tous les critères du dossier bien-être pourront y prétendre. Ce plan devrait prendre en charge une partie des mises aux normes sanitaires relatives à la fièvre porcine africaine. La CR a demandé que les boîtes à castrer soient également prises en compte. Enfin, la CR a appuyé la reprise de la chasse aux sangliers auprès de l’interprofession durant le confinement.

FranceAgriMer

Concernant la réunion FranceAgriMer, le but était de lister tous les freins à la compétitivité porcine. Les éléments qui ont été listés durant ces réunions devront être classifiés sous peu.

Durant cette réunion, il a été soulevé que si le renouvellement des générations n’était pas assuré (sur les exploitations et sur les chaînes d’abattage), il ne pourra plus y avoir de production, ni d’exportations. Aussi, afin de faire face à ce problème, la CR a proposé une taxation avantageuse pour les jeunes qui souhaiteraient s’installer.

De même, les métiers du transport sont aussi en général délocalisés, néanmoins les travailleurs actuels ne sont plus intéressés par ce métier, notamment en raison des conditions de travail jugées trop difficiles. Le manque de chauffeurs pourrait également représenter à l’avenir un frein aux mouvements de marchandises.

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