Cette année, de nombreux sujets importants ont mobilisé la section Porcs qui a notamment participé aux réunions d'information et de veille sur l'évolution de la fièvre porcine africaine en Europe et a alerté Julien Denormandie de cette menace.

La section a également remis au ministère ses propositions au sujet de l'arrêt de la castration à vif des porcelets et a demandé une clarification urgente des protocoles de mise en œuvre. Nous avons insisté sur le fait que les éleveurs qui décident d’arrêter de castrer doivent rester libres de leur choix. Ils n’ont, en effet, pas à payer le surcoût de ces nouvelles méthodes de castration. De nombreuses réunions ont eu lieu à ce sujet, que ce soit au sein de l’interprofession, des départements ou entre les membres de la section.

Autre fait marquant : la Commission européenne a autorisé les protéines animales dans l’alimentation des volailles et des porcs. La section Porcs a formalisé son avis à ce sujet.

Enfin, la situation économique des éleveurs de porcs est très préoccupante, voire même catastrophique. Les cours chutent et les prix des aliments ne cessent d'augmenter. Cette conjoncture inédite met les exploitations porcines en péril. C'est pourquoi, la section Porcs a demandé à l’État de mettre en place des aides d'urgence et, à la demande des éleveurs, un plan de cessation. De même, nous avons demandé que les règles permises par l'Organisation commune de marché (OCM), à savoir le stockage privé et surtout les mécanismes de réduction volontaire, soient activées au niveau européen.

Dans la même catégorie

Élevage
Porcs
Élevage
Porcs