• Election du président et de la vice-présidente Manifestement tout était préparé à l'avance en coulisse donc pas de surprise : Président : Patrick TRILLON (FNSEA) Vice présidente : Christel TEYSSEDRE (Saveurs et commerce, UNFD)
 
  • Présentation nouvelle gouvernance, sans particularité : suivre et analyser les situations de marché, gérer les crises, évolution des politiques publiques, avec une volonté de fonctionnement aussi bien ascendant que descendant.
 
  • Point CTI bio économie et CTI international : un membre de chaque CS fait partie de ces commissions. Là encore les choses semblaient s’être entendues d'avance, même si les personnes proposées ont réservé leur réponse définitive sous huit jours. Pour le CTI bioéconomie ce serait J.B. BONDUELLE et pour le CTI International ce serait François LAFITTE.
 
  • Adoption du règlement intérieur a fait l’objet de débats car il y a de nombreuses demandes pour obtenir les documents nécessaires à la tenue du conseil non pas 3 jours francs avant la tenue du conseil mais au moins une semaine avant, afin de pouvoir en discuter chacun dans ses instances. Au final, un consensus semble s'établir autour de 4 jours ouvrés. Débat aussi de la nécessité d'une présence physique aux CS (autoriser les visios ou non). A priori l’article sera revu en stipulant que c'est à l'appréciation du président de juger si la présence physique est obligatoire. Certains ont peur que si l’on autorise la participation par visio, plus personne ne se déplacera à FranceAgriMer. Débat aussi sur les conflits d'intérêt (article 10) ou chacun s'accorde à dire qu'il est évident que les membres ne doivent pas tirer un intérêt personnel de leur participation mais qu'ils sont là aussi pour défendre l'organisation qu'ils représentent, donc où place-t-on la limite du conflit d'intérêt ?
 
  •  Conjoncture et situation de marché Globalement une production européenne en baisse, une consommation stable, des exports en baisse, des imports en hausse. Un focus a été fait sur les marchés suivants : cerise, abricot, pêche-nectarine, prune, melon, tomate, raisin et pommes. Plusieurs représentants ont soulevé un problème présent et à venir sur l'abricot, en raison du développement variétal. L'offre semble supérieure à la demande et il a été souligné que manifestement, l'industrie a heureusement joué le jeu pour absorber le abricots déclassés (grêle, calibre, surplus) sans en profiter. Il a été soulevé que le problème de la drosophile est toujours présent sur cerise même si cette année les conditions climatiques ont fait qu'elle a été peu active. P. Pierre a posé la question sur les effets du Brexit par rapport au marché des pommes entre autres. Il n'y aurait pas d'impact visible pour le moment notamment sur le marché de la pomme.
 
  • Fruits et légumes à l'école Le projet a été adopté par voie électronique en juin par une large majorité. Néanmoins il a suscité de vives remarques : - M. Bonduelle déplore que les produits industriels français en soient exclus alors que les cantines auront le droit de cuire et préparer les fruits et légumes frais rentrant dans le programme. - Le représentant d'INTERFEL déplore que les produits locaux et issus de productions en conversion bio soient eux aussi exclus, et qu'INTERFEL via ses diététiciennes entre autres n'ait plus accès aux écoles pour faire la promotion des fruits et légumes frais. Par conséquent INTERFEL ne voit pas comment elle pourra soutenir un tel programme. Vu la prise de position d'INTERFEL, P. Pierre n’ pas pris la parole car cela correspondait à notre position. En résumé le programme est réservé aux produits bruts bio ou SIQO (label, AOP, etc) et doivent pouvoir être consommés en l'état ou transformé, sans adjonction de sel ou de sucre. Selon l’avis de P.Pierre, cela limite fortement la possibilité de développer le programme, sachant qu'il y a une enveloppe de 34 millions d'euros à consommer. Ce programme est européen et a été élaboré, entre autres, par des pays qui n'ont pas l'habitude de s'assoir à table à midi, il n'est donc pas adapté au mode de consommation en France. Il a été répondu aussi que le programme était réservé aux SIQO et bio car il faut pouvoir veiller à ce que le cahier des charges soit bien respecté. Il est aussi fait état d'une lourdeur administrative pour les établissements scolaires en raison des contrôles nécessaires pour l'attribution des fonds européens ce qui constitue un frein.
 
  • Question diverses Le CTIFL déplore que l'axe prioritaire, voire exclusif, des fonds alloués pour la recherche en fruits et légumes soit orienté sur le thème des cultures associées alors que de nombreux travaux existent déjà et qu'il y a d'autres axes d'expérimentation à mener face à la diminution des solutions phytosanitaires. FAM a rétorqué que cette orientation avait été adoptée lors de la dernière réunion DGER, dont plusieurs membres font aussi partie du CS fruits et légumes. Ceux-ci n'ont pas souvenir d'avoir adopté une telle proposition. Le procès-verbal de cette réunion sera diffusé afin de vérifier la réalité des décisions prises.
  Compte-rendu de Patrick PIERRE (CR 86 et représentant CR à FranceAgriMer)  

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