Le mercredi 1er août, la Coordination Rurale des Bouches-du-Rhône, représentée par Franck Mourgues, Bernard Derbez, Tristan Arlaud et Jean-Dominique Dedominici, a rencontré Philippe d’Issernio, directeur de la DDTM, et Pascal Jobert, directeur adjoint de la DDTM. Les dégâts de gibiers ont été au cœur des discussions.

Des expertises biaisées

Des pertes importantes, comme en témoignent les 15 000 euros de melons perdus en quelques jours, à cause des sangliers, rendent le travail difficile pour les agriculteurs du département. Les cultures sont contractuelles, la vente directe à la ferme et le maraîchage sont d'un intérêt économique crucial. Ces nombreux dégâts répétés vont contraindre les semenciers à ne plus accorder de contrats. Selon les représentants de la DDTM, il faut faire des demandes d’indemnisation pour pouvoir adapter les prélèvements de sangliers. Actuellement dans le département, il y a peu de prélèvements par rapport aux départements voisins, et ce, malgré le nombre important de sangliers. Il faut également informer la DDTM des soucis de gestion de la fédération de chasse afin qu’elle puisse intervenir et régler les problèmes. Les représentants de la CR 13 ont indiqué que les estimations des experts sont bien souvent sous estimées. En cas de désaccord, les représentants de la DDTM conseillent de ne pas signer le document d’expertise et de les prévenir, ils pourront ainsi faire passer le dossier en commission.

Les domaines privés non chassables

Les représentants de la CR 13 ont soulevé le problème des domaines privés qui ne chassent pas. Les sangliers y sont la journée car ils sont à l’abri et ils sortent le soir pour aller dans les champs. Il faudrait donc pouvoir tirer de nuit et pas juste effaroucher. Des battues administratives doivent aussi être organisées car malgré les demandes de la CR 13, il n’y a toujours rien eu.

Une protection des cultures donnée aux agriculteurs

Les représentants de la CR 13 ont demandé la possibilité de protéger les cultures par les agriculteurs, tout en étant en collaboration avec les lieutenants et la DDTM. Il serait intéressant d’expérimenter ce dispositif dans un secteur, car il est la seule solution. Certaines sociétés de chasse organisent peu de battues et limitent le nombre de prélèvements. C’est difficile de régler le problème des sangliers si toutes les sociétés ne font pas d’effort ! Pour les représentants de la DDTM, il y a un risque d’accident et ils sont prudents à ce sujet.

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