À l’heure où les filières agricoles souffrent des aléas climatiques, des conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 et de l’absence de prix rémunérateurs, les agriculteurs ne peuvent supporter une contrainte supplémentaire : celle de cohabiter avec les rats taupiers. En effet, la présence en nombre de ce rongeur a des conséquences économiques et sanitaires non négligeables : foin souillé, lait déclassé, réseau d'eau contaminé, etc.

 Après l'annonce  par l'ANSES de l’interdiction de la Bromadiolone dès le 1er janvier 2021, les agriculteurs n'avaient jusqu'alors plus d'alternatives sérieuses pour lutter efficacement contre le rat taupier. La commercialisation du phosphure de zinc (ratron GW) semble donc être une bonne nouvelle.

Cependant, la CR 15 a interpellé le Préfet sur l’application du phosphure de zinc (ratron GW) qui doit pouvoir être utilisé mécaniquement à l’aide d’une charrue (jusqu'à 30 ha/jour), comme cela se fait dans d’autres pays, et non uniquement avec une canne (moins de 2 ha/jour).

« Ce produit doit être appliqué avec des outils dignes de notre siècle et non moyen-âgeux comme cela s'est fait jusqu'à maintenant ! De plus, ce produit doit être disponible à un tarif très préférentiel via la FDGDON qui est, rappelons-le, un organisme à vocation sanitaire et non à but lucratif. N’oublions pas que les fonds du FMSE sont rares et précieux, il faut les gérer au mieux. La CR sera vigilante  sur le prix du ratron GW qui ne doit pas vider les caisses du FMSE », précise Sylvie BONNET, vice-présidente de la CR 15.

 

 

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