Interfel déplore le « coup de communication » de l’ONG « Générations Futures », avec la diffusion hier de son « Etat des lieux des résidus de pesticides sur les fruits et légumes » : un rapport sans aucune rigueur scientifique qui instaure un climat anxiogène, au détriment des enjeux de santé publique. En cette première journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, Interfel en appelle aux pouvoirs publics quant à la nécessité d’informer le consommateur sur la base de données officielles.

La consommation de fruits et légumes, un enjeu général de santé publique

L’Interprofession déplore les interprétations de ce rapport qui n’ont pour seul effet que d’entraîner raccourcis et exposés biaisés sur les fruits et légumes. D’autres vont encore plus loin : certains fruits et légumes seraient même à éviter ! Les conséquences de ces allégations sont graves lorsque l’on sait que la mauvaise qualité nutritionnelle de notre alimentation est l’un des premiers facteurs de risque pour la santé. Et les chiffres sont éloquents : 3.9 millions de morts seraient liées à la sous-consommation de fruits et légumes (1) , quels que soient les modes de production. En France, selon une étude du Credoc (2) diffusée en juillet 2017, seuls 25% des sondés déclarent consommer cinq fruits et légumes par jour : le voilà, le véritable enjeu de santé publique !

Interfel appelle les pouvoirs publics à mettre en place tous les moyens nécessaires pour informer objectivement le consommateur sur la sécurité sanitaire réelle des aliments en France.

Quels que soient les modes de production et les origines, 97,7 % des fruits et légumes sont conformes à la réglementation (3) . Par ailleurs, 50% des fruits et légumes sont déclarés sans aucune trace de résidu détectable, démontrant ainsi les résultats des démarches actives des producteurs quant à une utilisation modérée des pesticides, en fonction des conditions climatiques. Enfin, la filière des fruits et légumes s’est engagée, au travers de son Centre technique de recherche, à investir plus de 40 millions d’euros en 3 ans afin de mieux répondre aux demandes des consommateurs et aux attentes sociétales, en particulier en matière d’alternative à l’utilisation des pesticides.


(1) Selon l’Organisation mondiale de la Santé
(2) CREDOC : Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie
(3) Au regard des LMR (Limite maximale de résidus) autorisées par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) Source Rapport DGCCRF 2019 – Données 2017


Contact presse :Victoire GENEST – 01 49 49 15 20 – v.genest@interfel.com

A propos d’Interfel : Créée en 1976, Interfel rassemble l’ensemble des métiers de la filière fruits et légumes frais. Toutes les fonctions sont représentées : production, coopération, expédition, importation, exportation, commerce de gros, distribution (grandes surfaces, commerces spécialisés et restauration collective). Organisme de droit et d’initiative privés, Interfel est reconnue association interprofessionnelle nationale agricole par le droit rural français, ainsi que par l’Union européenne depuis le 21 novembre 1996 dans le cadre de l’Organisation commune de marché (OCM) unique. www.interfel.com / www.lesfruitsetlegumesfrais.com

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