Lors de l'entretien du 24 octobre avec le Préfet de Région, celui-ci a demandé de lui faire remonter toutes les lourdeurs administratives relative au « protocole loup ». La Coordination Rurale des Hautes Alpes est donc allée à la rencontre des éleveurs et des chasseurs afin d'envoyer un courrier au Préfet.

 

Une expérimentation dans le Dévoluy

Le massif du Dévoluy (dans les Hautes-Alpes) est concerné depuis 2005 par les attaques de loup. C'est pour cela qu'une expérimentation sur le système déclaratif a été mis en place dans ce massif. Lors d'une attaque de loup sur un troupeau, comptabilisant moins de cinq bêtes tuées, pour faire sa déclaration l'éleveur peut appeler, soit le lieutenant de louveterie, soit la fédération de chasse. La personne venant faire la déclaration relève le numéro de la bête (si celui-ci est disponible), prend des photos, situe le lieu de l'attaque et envoie le tout à la DDT. Cela va permettre à l'éleveur de pouvoir être indemnisé mais cela va aussi participer à la mise en place des tirs. Ce système fonctionne bien et devrait être étendu dans tout le département.

 

Un périmètre de tir inadapté

Le périmètre d'autorisation de tir sur le loup est beaucoup trop restreint. En effet, lors d'une attaque, il faudrait que les tirs soient autorisés sur tout le territoire du loup et pas seulement sur un périmètre autour de l'attaque.

De plus, l'autorisation de tir doit être applicable en été comme en hiver. Il faut tenir compte des éleveurs situés à faible altitude qui continuent à sortir leurs troupeaux. Les arrêtés devraient donc être maintenus tant qu'il y a des troupeaux dehors.

 

Une lourdeur administrative pour les chasseurs

Par ailleurs, les Présidents des Fédérations de Chasse doivent remplir 2 feuilles par chasseur ayant l'autorisation de tir du loup et par jour de chasse. Cette surcharge administrative devrait être remplacée par un formulaire à remplir que lorsqu'un loup est prélevé.

 

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