Après la mort d’un ours par balles en Ariège, tous les regards sont tournés vers les éleveurs. Sur le terrain, loin des polémiques lancées par les associations de défense, allant jusqu'à offrir une récompense contre dénonciation, Yann de Kerimel a réagi par voix de presse, dans un article de ce mercredi 17 juin de La France Agricole. Son avis :
  Pour Yann de Kerimel, président de la Coordination Rurale en Ariège, l’ours n’a sa place dans les montagnes pyrénéennes que s’il est habitué à avoir peur de l’homme et des troupeaux. « Le plantigrade doit pouvoir faire l’objet de tir car il attaque de plus en plus les troupeaux, explique-t-il. L’ours brun n’est pas une espèce menacée en Europe, puisque l’on en dénombre plus de 15 000, dont 9 000 en Slovénie. » Le dossier de l’ours est aussi celui d’un scandale financier pour le responsable syndical. « Beaucoup de problématiques devraient être prioritaires par rapport à l’ours, explique-t-il. Je trouve absurde que l’on consacre autant d’argent pour rémunérer des agents affectés à la gestion des ours. Si on veut apprendre à l’ours à ne pas approcher des troupeaux, il sera nécessaire de lui faire mal. »

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