Les associations anti-spécistes

« Certains estiment qu’une société sans abattoirs est désirable et possible. Ils jugent qu’il n’est pas légitime de tuer des animaux pour le plaisir de les manger . Ils pensent qu’une alimentation sans viande serait un progrès de civilisation. La solution la plus simple aux problèmes causés par les pratiques d’élevage et d’abattage serait de les abolir . C’est la position de L214 ». Ces sont les premières pages du livre « Quand la faim ne justifie plus les moyens » publié par L214, chef-de-file du mouvement anti-spéciste en France. Celui-ci prône le dogme selon lequel l'humain ne prime pas sur les autres espèces et l'espèce n'est pas un critère suffisant pour déterminer de quelle manière on peut traiter un animal ni la façon dont on doit le considérer. Le mouvent se divise en différents courants, parmi lesquels les buts se confondent entre militantisme pour le bien-être animal et volonté d’abolir l’élevage.

Cheval de Troie du techno-capitalisme alimentaire

L’association L214 perçoit des fonds importants de la part de la « Sillicon Valley Foundation », qui finance les laboratoires et start-ups élaborant des aliments à base de viande in-vitro ou de végétaux qui se substituent aux viandes d’animaux. Ces entreprises se servent du militantisme exacerbé d’une poignée de personnes qui ne connaissent rien au monde de l’élevage, en contestant les intérêts avérés de la consommation de viande pour la santé ou l’environnement et ce dans l’unique but de développer de nouveaux marchés et de s’enrichir.

Qu’en pense la CR ?

En France, l’élevage valorise des surfaces non cultivables et se pratique en synergie avec les cultures végétales, dont il permet la fertilisation naturelle. Il ne contribue pas à la déforestation, mais stocke du carbone grâce aux prairies, et contribue même à la qualité de l’eau grâce aux filtres naturels des surfaces enherbées et à une bonne gestion des effluents. Le pâturage est le prérequis à des milieux ouverts sources d’une biodiversité accrue. La France possède les standards de bien-être animal parmi les plus élevés à l’échelle mondiale, avec une réglementation en constante évolution. L’agriculture est l’une des professions qui a le plus évolué ces vingt dernières années, signe que les agriculteurs ne sont pas dogmatiquement opposés à l’évolution des pratiques. Des progrès peuvent encore être faits et les filières d’élevage y travaillent chaque jour. Les éleveurs connaissent leur métier et leurs contraintes et sont les premiers acteurs du bien-être de leurs animaux.

Or, les actions et la propagande des mouvements anti-spécistes discréditent au quotidien l’excellence de l’agriculture française en jouant sur le sensationnel et le sentimentalisme engendrés par la publication de vidéos chocs aux contenus surréalistes. Bien entendu, à aucun moment les éleveurs justifient la cruauté qu’on y retrouve, mais ils dénoncent la généralisation qui en est faite dans le but de discréditer toute une filière.

La CR en première ligne pour la défense de l’élevage français

Quelques actions contre les antispécistes : 2017 - Debout pour défendre l’élevage aux abattoirs 2018 - Nuit des abattoirs : la Coordination Rurale une nouvelle fois debout pour défendre la profession 2019 - Victoire de la CR : L214 n’aura plus le droit de cité dans les écoles ! 2019 - Quand le loup L214 essaie de se faire mouton

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Élevage : distinguer le vrai du faux Réponse de 500 agriculteurs à l’appel du Lundi Vert

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