Dans le cadre de la surveillance de la maladie, trois cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) ont été détectés en Corse suite à une suspicion du vétérinaire d’une exploitation.
Depuis le début de l’année, les acteurs du sanitaire étaient en alerte depuis que la Sardaigne a notifié des foyers. Ainsi, à la demande des représentants des éleveurs, des vaccins sont disponibles depuis mai 2016. Le coût des vaccins ainsi que l'acte de vaccination est intégralement pris en charge par l'Etat.
Sur des animaux non immunisés, la vaccination nécessite deux injections à trois à quatre semaines d'intervalle et la protection n'intervient que trois semaines après la seconde injection chez les ovins, cinq semaines chez les bovins.
L'apparition de la maladie au début de l'hiver coïncide avec une faible activité des vecteurs et il n'est donc pas trop tard pour vacciner les troupeaux qui ne le seraient pas. Les éleveurs concernés sont fortement encouragés à contacter leurs vétérinaires sanitaires au plus vite.
Il est demandé que tout éleveur constatant les symptômes de FCO contacte son vétérinaire sanitaire dans les meilleurs délais afin de procéder aux examens et analyses nécessaires.
Les pertes de productions et les mortalités sont susceptibles d'être indemnisées par le Fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnementale (FMSE) pour les éleveurs qui adhèrent à la section spécialisée Ruminants de ce fonds depuis plus d'un an, qui sont à jour de leurs cotisations et qui ont satisfait à leurs obligations réglementaires, notamment celle de faire vacciner les animaux des espèces sensibles.