Présent depuis quelques années en Italie et en Suisse et repéré cette année en Allemagne, le scarabée japonais, ou Popillia japonica, a fait l’objet d’un dispositif de surveillance particulier dans le Vaucluse à l’automne, rapporte Le Dauphiné Libéré.
Un insecte particulièrement vorace
Ce coléoptère, pour l’instant absent du territoire français, inquiète en effet les différentes filières agricoles en raison de son caractère particulièrement vorace sur de nombreuses cultures.
« Ce scarabée se nourrit préférentiellement de feuilles tandis que les larves s’alimentent des racines. C’est un spectre très très large. C’est d’ailleurs cette polyphagie qui rend ce scarabée particulièrement menaçant », estime l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Une surveillance renforcée
Par conséquent, les experts de la Fredon PACA (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles) ont été missionnés par les autorités pour effectuer un travail de surveillance. Entre avril et octobre, 94 examens visuels ont été réalisés et 35 pièges ont été posés dans une grande variété d’exploitations du département. Toutefois et fort heureusement, « rien n’a permis de déceler la présence de l’insecte », assure la Fredon.
Un insecte qui se déplace vite
La vigilance autour de ce scarabée reste malgré tout accrue, d’autant que cet insecte se déplace plutôt vite. En effet, le scarabée japonais peut « se répandre grâce à ses vols de prospection, en parcourant 3 à 24 km par an » souligne l’Anses.
Des mesures des prévention
En cas de détection, l’Agence recommande « de délimiter une zone infestée » et de mettre en œuvre plusieurs moyens de lutte, dont « le piégeage de masse, l’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse ou encore la lutte biologique », en fonction des situations.
À noter que toute suspicion est à signaler à la Fredon Paca au 04 13 95 06 07.
