Depuis le début de l’année 2022, la Coordination Rurale de Mayenne a rencontré de nombreux sénateurs et députés tels que Guillaume Garrot, député, Géraldine Bannier, sénatrice et Élisabeth Doineau, sénatrice. Durant ces réunions, la CR 53 a pu aborder les sujets suivants :

Installation

Aujourd’hui, pour que les jeunes puissent s’installer dans de bonnes conditions, il faut qu’ils puissent le faire sans trop d’investissement dans un système autonome.

Olivier Chemin le dit : « Si je n’avais pas changé de système pour aller vers une exploitation plus autonome, j’aurais fait faillite. Maintenant tout va mieux même si je n’ai rien gagné pendant 15 ans ».

Il faut expliquer aux nouveaux installés comment ne pas couler et leur donner des notions de gestion pour leur permettre de monter un projet viable. Le bon choix est toujours celui de la liberté individuelle. Les formations sur la transmission et la fiscalité sont à revoir. Il faut lutter contre le système actuel et permettre au jeune de s’installer sur une exploitation viable sans endettement. En effet, beaucoup investissent des sommes colossales pour se retirer à peine plus de 1000 € par mois.

Méthanisation

La CR 53 est d’accord pour dire que la méthanisation peut avoir de nombreux bienfaits, mais elle refuse que celle-ci prenne la place de l’élevage et qu’il y ait une augmentation de cultures dédiées aux méthaniseurs. Elle ne veut pas voir se créer une concurrence entre la nourriture humaine ou animale et la méthanisation. De plus, si un tel scénario se produisait, l’installation des jeunes deviendrait impossible au vu de l’inflation générée par celle-ci sur les fourrages de base et de la spéculation foncière générées par ce procédé.

Crise porcine

La CR 53 a alerté les parlementaires sur l’effet ciseau que subissent les éleveurs de porc. En plus des cours bas, des conséquences de la surproduction européenne, de la crise sanitaire et des foyers de FPA (Fièvre porcine africaine) en Allemagne, Belgique, Pologne et Italie, les éleveurs font face à une hausse inédite du prix de l’aliment. Une semaine d’aliment représente un coût compris entre 12 et 15000 euros pour un élevage de taille moyenne.

C’est pourquoi la CR demande un plan d’aide destiné aux éleveurs français qui fonctionne rapidement et simplement et qui ne doit pas être remboursable. En outre, un plan d’aide exceptionnel pour les éleveurs qui demandent à arrêter leur production doit être proposé.

Pour plus d’information, voici un article sur le plan d’urgence proposé par le gouvernement.

Pour finir, Pascal Aubry a demandé aux parlementaires de mettre en place une mission parlementaire sur les prix en sortie d’industrie.

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