Le 24 février, David Renoux, président de la CR85 et Guillaume Vrignaud, administrateur du syndicat ont rencontré David Marchegay et Sébastien Farau, respectivement président et directeur de la fédération départementale des chasseurs de Vendée. Cette entrevue a permis de faire le point sur différents sujets en lien avec l’agriculture.

Au niveau du sanglier, la FDC85 ne déplore pas plus de dégâts que les autres années, mais l’augmentation des prix des céréales a fait exploser le montant des indemnisations (240 000 € au lieu de 150 000 € pour la Vendée). Malgré tout, le nombre de sangliers prélevés progresse toujours avec environ 3500 abattus sur la dernière campagne. Sébastien Farau rappelle que le prix du bracelet de juin à septembre est de 12,5 €, « soit moitié prix par rapport au reste de l’année » ajoute-t-il. Pour autant, il n’est pas envisagé de pouvoir chasser le sanglier de mars à juin. Les représentants CR85 en profitent pour demander s’il était possible de pratiquer des expertises avec une reconnaissance par drone. « Techniquement et financièrement la FDC85 ne peut pas » répond David Marchegay.

Le second dossier abordé est celui des corvidés. Le directeur rappelle qu’il existe des formations pour lutter contre les corvidés. La méfiance de ces animaux, rend la lutte beaucoup plus compliquée. Pour le choucas des tours, son statut d’espèce protégée empêche de réguler les populations qui explosent en périphérie des communes. « A vous de jouer, en faisant pression sur les politiques car nous on ne peut rien » suggère le président de la FDC85.

Au niveau de la lutte contre les pigeons, le maire de la commune est compétent pour prendre un arrêté en cas de dégâts trop nombreux.

D’ailleurs, au sujet des dégâts, Sébastien Farau rappelle « il est primordial de faire sa déclaration sur le site décladom même si on ne sera pas indemnisé. Cette démarche permet de conserver le classement nuisible pour telle ou telle espèce ».

En ce qui concerne la grippe aviaire, la FDC85 estime ne pas avoir été trop touchée. Le travail de terrain de recensement de l’avifaune trouvée morte, a permis de justifier les stratégies de lâché de perdrix ou faisans. Le travail en étroite collaboration avec les éleveurs de gibiers du département est très important à leurs yeux.

Pour finir, David Renoux est revenu sur la manifestation contre le parc naturel dans le marais Breton pour en savoir un peu plus. David Marchegay déplore la tournure que cette manifestation a prise et rappelle que celle-ci avait été organisée par la société de chasse « la Sauvagine » et non pas par la FDC85. Pour lui, l’ampleur du rassemblement rend peu probable la mise en place d’un tel projet en Vendée.

« Agriculteurs et chasseurs doivent continuer de travailler ensemble » conclut David Renoux. La synergie n’est plus à prouver !

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