La Coordination Rurale de Lozère (48), représentée par son président, Alain Pouget, et sa trésorière, Émilie Barrandon, ont rencontré Madame Guylène Pantel, sénatrice de la Lozère, vendredi 8 octobre 2021, l’occasion de revenir sur l’arrêté abeilles et la prédation des loups et des vautours.

La Coordination Rurale de Lozère a demandé à la sénatrice d’intervenir contre le projet d’arrêté abeilles afin de protéger les agriculteurs français. Depuis plusieurs mois, la CR 48 prévient que cet arrêté aura des conséquences désastreuses sur l’agriculture française s’il devait être appliqué tel qu’il est proposé actuellement. Cet arrêté interdit aux agriculteurs de défendre leurs cultures attractives durant la floraison sauf pendant 5 heures dont 3 heures de nuit. Ces conditions induisent indéniablement davantage de risques liés au travail de nuit. De plus, les produits phytosanitaires utilisés en France disposent d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). Leur utilisation est donc rigoureusement contrôlée. Remettre en cause les consignes d’application, c’est remettre en cause tout le système des AMM. « Ce projet d’arrêté ne concerne que la France. Une fois encore, c’est faire reposer sur les agriculteurs français des règles plus strictes qui favorisent les distorsions de concurrence. On ne fait que s’éloigner davantage de la souveraineté alimentaire et on cède face à quelques ONG qui n’ont aucune connaissance du monde agricole. », a expliqué Alain Pouget.

La CR 48 a également souhaité revenir sur l’expérimentation de drones se déroulant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et visant à identifier les loups. En effet, la CR 48 soutient cette expérimentation qui permettrait d’estimer la population de loups en France de manière plus précise. « C’est à partir de cette population de loups estimée qu’est déterminé le nombre de loups à abattre chaque année, d’où l’importance d’avoir une estimation fiable. », a précisé Alain Pouget.

Pour conclure cet entretien, il a été rappelé à la sénatrice que la prédation des vautours n’est toujours pas reconnue. « Les attaques de vautours sur des animaux vivants ne sont toujours pas reconnues par l’État et les éleveurs ne sont pas indemnisés. Outre la régulation de cette espèce que nous demandons, il est urgent de soutenir les éleveurs face à ces attaques de plus en plus fréquentes. », a affirmé Émilie Barrandon.

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