Le virus de la sharka est en recrudescence dans les Pyrénées-Orientales et dans le Gard. La maladie continue de se propager au travers de tous les végétaux du genre Prunus, y compris les spécimens sauvages. De ce fait, l'arrachage massif des vergers est une absurdité économique et technique qui ne permettra pas de stopper la pandémie.

L'éradication du virus est devenue totalement impossible.


Ces dernières années, la production française de pêches a chuté de près de la moitié. Malgré les difficultés économiques auxquelles ils doivent faire face, les producteurs veulent maintenir une surveillance de leurs vergers tout en maintenant leur potentiel de production. En effet, l'observation des agriculteurs permet aujourd’hui d'affirmer que l'expression de la maladie est variable sur un même arbre, et fluctue dans le temps. Il arrive également que les symptômes de la Sharka s'atténuent en période de forte chaleur, même sur des arbres très atteints. La CR demande à ce que le devoir de production soit mis en place (comme pour le feu bactérien sur poiriers) afin de laisser la possibilité aux producteurs de commercialiser les fruits intacts.


La CR a interpellé à de nombreuses reprises le ministère de l'Agriculture pour stopper l'arrachage obligatoire et adopter les mêmes méthodes de lutte que celles employées contre le feu bactérien, à savoir, la taille des branches touchées et l'arrachage des arbres très atteints.

 

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