En ce moment, les obstacles qui se dressent devant nous, agriculteurs de nos territoires, ne manquent pas. Aux crises sanitaires qui frappent toutes les filières, aux aléas climatiques à répétition, à une géopolitique européenne et mondiale incertaine, s'ajoute une réglementation, lourde, excessive et pénalisante. Faut-il rappeler que pour pouvoir avancer, il faut avant tout, éviter d’interdire sans proposer de solutions alternatives et viables qu'il s'agit avant tout de chercher ? Seule la science est capable de répondre à ces défis et ce ne sont pas des minorités agissantes dénuées très souvent de bons sens, qui doivent dicter leurs règles. Ces minorités font beaucoup de bruit sans répondre à aucune question. Alors qu'on en demande toujours plus à ceux qui nourrissent la nation sans jamais les associer aux grands enjeux de demain. Le secteur agricole doit, bien entendu, répondre à sa première fonction, celle de nourrir les hommes. Mais son champ d’action ne se limite pas qu’à cela : les agriculteurs voient aussi leurs compétences élargies à la fourniture d’énergie et de biocarburants. Au-delà de ces défis, leurs activités contribuent à lutter contre le réchauffement climatique et nul doute que l’agriculture aura un grand rôle à jouer dans ce domaine. Nous, agriculteurs, sommes à la source de la plus grande usine de décarbonation au monde avec la photosynthèse. Soyons fiers de notre métier, soyons confiants.

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