Du 7 au 29 juillet, retrouvez sur notre site Internet une série de 21 articles (un par étape du Tour de France) sur les conséquences des accords de libre-échange sur l'agriculture française et européenne. Aujourd'hui, 7e étape entre Fougères (35) et Chartres (28), et donc 7e article.

Quelles conséquences sur la biodiversité ?

 

Au lieu de favoriser des installations, le libre-échange réduit le nombre d’exploitations. Au lieu d'assurer la sécurité alimentaire, il pousse les agriculteurs vers toujours plus de compétitivité face à des concurrents déloyaux. Aujourd’hui, prairies et champs cultivés se côtoient. Sont ainsi conservés des habitats extrêmement riches en biodiversité végétale et animale. Mais le libre-échange force les agriculteurs à abandonner ces systèmes complémentaires culture-élevage, à taille humaine, et qui maintiennent la diversité des milieux naturels.

La CR refuse que la France soit coupée en deux : d’un côté, des zones cultivables qui se tournent de plus en plus vers la monoculture, et de l’autre, des zones sensibles où les agriculteurs doivent sanctuariser l’herbe, sans pouvoir cultiver leurs propres céréales. La biodiversité doit être préservée localement !

Le libre-échange est-il compatible avec la diversité des races animales ?

Le libre-échange force également les agriculteurs français à se tourner vers les races les plus productives. La France pourrait donc voir disparaître la richesse de sa biodiversité domestique : 52 races bovines, 59 races ovines, 43 races équines… Pourtant, cette diversité est essentielle pour maintenir les capacités de résilience de l’élevage face aux aléas économiques, climatiques et sanitaires. De plus, elle permet de produire un large panel de viande pour répondre aux diverses demandes des consommateurs.

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