Depuis le mois de mai 2022, des cas d’influenza aviaire sont recensés. L’Agence Nationale de sécurité sanitaire craint une présence de ce virus tout au long de l’année.

Une épidémie qui décime depuis le printemps des colonies d’oiseaux marins du nord de l’Europe. Ce virus, ayant tué des milliers d’oiseaux s’est répandu du Pas-de-Calais à la Bretagne. Depuis le début du printemps, la maladie a fait des ravages dans les colonies présentes au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark ou encore aux Pays-Bas.

En France, cette situation épidémique est exceptionnelle par son ampleur.

Des chasseurs en colère

C’est ce qui a poussé la préfecture de la Somme a publier un arrêté qui interdit la chasse du gibier d’eau et à plumes dans 20 communes de la Somme. L’arrêté détermine un périmètre réglementé suite à la découverte d’un foyer de grippe aviaire à la ferme de Beaumont à Eu en Seine-Maritime, proche de la Baie de Somme.

La réponse ne s’est pas fait attendre et, le dimanche 9 octobre, les chasseurs de la côte picarde se sont réunis et ont décidé de mener des actions « coups de poing ». La première décision a été de bloquer l’entrée du Parc du Marquenterre, où, selon eux, les touristes peuvent transmettre la grippe aviaire à d’autres secteurs, simplement en marchant sur la fiente d’oiseaux malades.

Des éleveurs inquiets

Dans la Somme, suite la découverte d’un foyer de grippe aviaire dans un élevage de Sailly-Flibeaucourt, ce sont 27 000 dindes qui ont été abattues. Le virus se propage sur le littoral Picard depuis plusieurs mois. C’est aussi le cas à l’Asinerie du Marquenterre à Quend (80), où les autorités préfectorales et les services de protection des populations sont intervenus. Après avoir retrouvé 50 animaux morts de ce virus, ils ont dû faire abattre les 150 bêtes qui restaient. Un autre cas qui vient allonger la longue liste des exploitations touchées.

Souvenons-nous

Pour rappel, un premier abattage avait eu lieu à la fin du mois d’août 2022 dans un élevage près de Péronne. 8 000 dindes avaient été abattues.

Les agriculteurs espèrent un allégement des restrictions le plus rapidement possible. En effet, à l’approche des fêtes de fin d’année où la consommation de volailles bat son plein, ceux-ci ne se voient pas devoir encore abattre leurs animaux.

Dans la même catégorie

Hauts-de-France
CR 02
CR 02
CR 02