Philippe Ruffier, représentant de la CR 77 à la Commission départementale de la Chasse et de la Faune sauvage (CDCFS) nous raconte la dernière réunion :

« Lors de la réunion de la CDCFS du 14 décembre, nous avons discuté du dédommagement pour les exploitations de maïs ayant subi des dégâts de gibier. Pour un maïs au prix de 197 €/tonne, la FDSEA demandait une indemnisation à 200 €/tonne. Ce que la Fédération des Chasseurs (FDC) refusait manifestement.

Afin de résoudre la situation et pour que les sinistrés soient réglés le plus rapidement possible, il m’a semblé pertinent de me ranger en faveur de la proposition de la FDC qui se situe à 1,5 % en dessous de celle de la FDSEA.

Certains me critiquent vivement pour cette prise de position. Cependant, n’oubliez pas, Monsieur de la FDSEA, que, d’une part, parmi vos contradicteurs de la FDC figurent à minima quatre adhérents de votre syndicat.

Et d’autre part, je pense les agriculteurs auraient plus que 1,5 % à gagner en s’assurant que les surfaces et les rendements perdus sont correctement estimés. En effet, les dégâts visualisés par un drone devraient être vérifiés visuellement sur le terrain afin d’éviter leur sous-estimation.

Il serait aussi intéressant de connaître le prix de la tonne de maïs réellement payé par les coopératives. Il faut envisager le problème dans sa globalité et ne pas rester focalisé sur le prix dédommagé.

Pour finir et, afin d’en terminer avec les dégâts de gibier, mon premier objectif à venir sera de faire interdire l’agrainage sur tout le département de la Seine-et-Marne. Cet apport de maïs dans les bois pour éloigner les animaux de nos champs leur permet finalement de se reproduire et de revenir en nombre. Les chasseurs ne prélevant pas suffisant de gibier, la seule solution est de diminuer les naissances boostées par ce nourrissage. »

Voilà un langage plein de bon sens que la CR 77 soutient !

Dans la même catégorie

Île-de-France
Île-de-France
Île-de-France
Centre-Val de Loire