Droit de réponse Suite à l'article paru le 4 octobre 2009 intitulé "le lait toujours sous pression", la CR55 souhaite préciser certains points du discours de M. PEROTIN.

Quand M. PEROTIN dit "sur le plan national la CR a demandé la suppression des pénalités pour dépassement des quotas", il faut replacer les choses dans leur contexte.

Il s’agissait le 27 mars 2008 au Conseil spécialisé de l’Office de l’élevage d’établir les règles à appliquer pour la campagne 2008-2009. La FNPL et la FNCL avaient alors voté pour un pourcentage de 10% d’allocation provisoire de quotas en fin de campagne. La CR y était opposée pour ne pas alimenter la surproduction et donc ne pas faire baisser les prix. Dans ce contexte, dictée par le bon sens et la défense des intérêts des éleveurs, la CR a ensuite voté contre l’application des pénalités. Elle a ainsi été le seul syndicat à relever l’incohérence, voire la perversité, qui consiste à inciter les éleveurs à produire plus, tout en demandant qu’ils soient bien sanctionnés en cas de dépassement. La CR a donc répliqué que si on autorise tout le monde à produire 10% de plus, autant supprimer les pénalités … M. PEROTIN rapporte également "qu'à la session Chambre, Thierry Duval est intervenu, il y a neuf mois, pour demander plus de liberté pour développer la production." En effet, nous réaffirmons avoir demandé plus de liberté. Mais une fois de plus, cette phrase est sortie de son contexte. M. DUVAL, au nom de la CR55, demandait plus de liberté pour développer la production, mais dans le cadre de sociétés laitières ! C'est-à-dire, moins de contraintes administratives pour constituer lesdites sociétés. La CR55 a effectivement demandé plus de liberté dans l'exercice du métier d'agriculteur, mais en aucune façon plus de libéralisme économique ! Déformer ainsi l’action et les paroles de la CR ne fait que révéler à quel point le syndicalisme majoritaire est aux abois et tente désespérément de récupérer la confiance de sa base.

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