La France Agricole a publié le 20 octobre, un article alertant sur la hausse des prix des engrais, mais dans lequel elle souligne toutefois les bons rendements de la récolte de cette année. Néanmoins, Stéphane Hubert, vice-président de la Coordination Rurale du Loir-et-Cher (CR 41), n’est pas de cet avis : « Avec une augmentation à 300 % des intrants, et une augmentation seulement de 20 % pour le blé par exemple, les agriculteurs ne peuvent pas espérer s’en sortir. » Seulement les intrants ne sont pas les seuls à avoir subi une augmentation. « Les agriculteurs font déjà face à l’augmentation du foncier, des taxes foncières, du matériels agricoles et maintenant des intrants », s’inquiète le vice-président de la CR 41. Certains agriculteurs en viennent même à se demander si cela vaut la peine de semer. Avec des intrants aussi élevés, les agriculteurs n’arriveront pas à faire du bénéfice. Cette nouvelle inflation peut mener à un déclin encore plus rapide de l’agriculture. Stéphane Hubert rappelle « qu’avec des bureaucrates qui n’ont plus la réalité du terrain, la situation des agriculteurs ne s’améliorera pas ». Il alarme également sur une augmentation des prix alimentaires : « Cela peut mener à une famine, comme en 1789, tout augmente mais les citoyens n’arrivent plus à payer. »

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