Depuis samedi, les quatre départements bretons sont placés en procédure d'alerte pollution, en raison d'un pic de concentration en particules fines. Des mesures ont été activées par les préfectures comme l'interdiction de tout brûlage à l’air libre ou l'abaissement de la vitesse maximale sur le réseau routier. Une nouvelle fois, l’activité agricole est pointée du doigt, une désinformation que dénonce la Coordination Rurale.

Les agriculteurs : une proie facile

Alors que certains imputent cet épisode « à la combinaison de conditions météo favorables à l'accumulation des polluants émis par le chauffage (chauffage au bois), le transport routier et des pratiques telles que l'épandage », la Coordination Rurale rappelle que, conformément à la législation en vigueur, il est absolument interdit d'épandre tout fertilisant azoté (minéral et organique) sur les sols jusqu'au mois de février.

Cette désinformation, liée à une méconnaissance de l’activité agricole, sème le trouble dans l’esprit des citoyens et met une nouvelle fois en cause les agriculteurs.

Cherchez l'erreur !

Il est donc important de rappeler qu’en ville, la principale source de particules fines est le trafic routier, en particulier les véhicules diesel qui, suite au Grenelle de l'environnement, avaient pourtant ayant bénéficié d'un bonus écologique, car considérés comme moins émettrices de CO2 que les moteurs à essence.

L’activité agricole ne peut pas continuellement être la cause de tous les maux qui touchent notre environnement. Encore une fois, la Coordination Rurale rappelle qu’en la matière de nombreux efforts ont été entrepris ces dernières années. Cessons de considérer les agriculteurs comme des pollueurs et n’oublions pas les nombreux bénéfices que notre société retire de l’activité agricole telle qu’elle est menée aujourd’hui.

Dans la même catégorie

Bretagne
Bio
CR 29
CR 56