Le mercredi 26 septembre à 20h, les éleveurs de la Coordination Rurale de Bretagne se mobilisent devant l’abattoir de Lamballe pour défendre leur profession face aux inepties proférées par les végans. Elle invite par ailleurs les citoyens désireux de défendre l’élevage français et tout ce qu’il incarne à se joindre au mouvement. Les végans usent aujourd’hui de toutes les intimidations possibles pour contraindre la population à adopter leur mode de pensée : vidéos de propagande, mises en scène trompeuses, manipulation de chiffres et mensonges jusque dans les écoles, boucheries vandalisées… Leur pouvoir de persuasion est dangereux car, rappelons-le, en lien avec la question du véganisme se développe une forme d’extrémisme pouvant mettre en danger les adeptes et particulièrement les enfants.* « Nous aimons nos bêtes et c’est avant tout la passion qui nous a conduit à exercer ce métier, le bien-être animal c’est notre quotidien. Que connaissent-ils de nos pratiques d’élevage ? Mercredi soir nous nous tiendrons debout pour rétablir la vérité, montrer à tous l’excellence de l’élevage français et montrer à ces spécialistes de la désinformation que l’élevage est essentiel sur tous les plans : environnemental, sociétal, économique et nutritionnel. Il façonne les paysages, lutte contre les friches et les incendies, nourrit les hommes et constitue le premier maillon de tout une économie dans les territoires. » Hervé Guillerm, éleveur dans le Finistère et président de la CR Bretagne. Tordre le cou aux idées reçues :
  • l’élevage n’est pas responsable de 14,5 % des gaz à effet de serre mais seulement de 5 % et ce sont les gaz de la vie ;
  • 70 % des aliments consommés par les animaux d’élevage sont composés de fourrages produits sur des surfaces non cultivables ;
  • il faut entre 20 et 50 litres d’eau pour produire 1 Kg de viande bovine. Pas 15 000 !
  • non les français ne consomment pas trop de viande : 370 grammes par semaine alors que les autorités sanitaires préconisent de ne pas dépasser 500g.
Les années précédentes :    
* un extrait du rapport de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, stipule qu’ "En lien avec la question de l'exploitation animale et du véganisme se développe une forme d’extrémisme, comme dans le domaine de l'écologie le mouvement de deep ecology, qui peuvent mettre en danger les adeptes et particulièrement les enfants"

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