Le nombre d'attaques du loup sur des troupeaux ne cesse d'augmenter et ce prédateur colonise un territoire de plus en plus important. La population française s’élève désormais à plus de 300 individus. Il fait maintenant son apparition en Haute-Loire et il compte déjà quelques ravages à son actif !
Face à cette menace, le Préfet de Haute-Loire a reçu des représentants agricoles et au delà de la mise en place du commission départementale "loup", il a annoncé les quelques montants des indemnités que les éleveurs pourront prétendre pour leurs ovins tués et leurs bêtes stressées: 80 cts de la brebis stressée!!!! Quant aux tirs, il ne peut s'agir que de tirs d'effarouchements. Les arrêtés de prélèvements sont complexes à prendre pour les Préfets; pour preuve, seulement 8 loups ont été abattus en 2013 alors que le quota national réactualisé en permet 36. La CR demande un assouplissement des démarches qui permettrait de mieux canaliser la prolifération de ce prédateur.
Une cohabitation impossible La CR s'est toujours opposée à l'accord de cohabitation entre le loup et l'élevage initié le 16 mai 2013 par le Groupe National Loup. La cohabitation n'a jamais fonctionné et les différents moyens de protection comme les parcs mobiles électrifiés, les chiens de protection, etc. ont tous montré leur inefficacité. La CR demande la sortie du loup de la convention de Berne et de la directive Habitat qui lui confère le statut "d’espèce d’intérêt communautaire prioritaire". La 1ère victime : l'éleveur Le nombre d'animaux d'élevages victimes du loup est passé de 2 680 en 2008 à près de 7 000 en 2013 ! Sans compter les dommages collatéraux comme le stress subi par les troupeaux avec pour conséquence des avortements ou infertilités. N'oublions pas qu'il y a quelques semaines, en Lozère, après s'être attaqué à de nombreuses reprises à des troupeaux de brebis, le loup s'est attaquer à un veau âgé d'un mois. Il semble que le loup ne soit toujours pas devenu herbivore !!La souffrance psychologique des éleveurs face à ce prédateur doit être prise en compte.