La Coordination Rurale 47 a déposé ce matin à la première heure, une requête contre l’arrêté portant sur la délimitation des zones vulnérables dans le bassin Adour-Garonne au Tribunal Administratif de Toulouse. Tant sur le fond que sur la forme, l'extension des zones vulnérables est juridiquement contestable : défaut de concertation, pollution aux nitrates non avérée...


La profession agricole n'est pas la seule à remettre en question l' « excès de pouvoir » de l'arrêté. Tous les acteurs du territoire sont défavorables à l'extension : Maires, conseil Départemental de Lot-et-Garonne ont apporté leur coopération.

« Une  étape décisive, mais le combat continue… »
La Chambre d’agriculture de Lot-et-Garonne, au nom de tous les agriculteurs du département, soutient l'action de la CR47 en apportant son expertise technique et économique. Elle travaille également avec les autres Chambres d'agriculture d'Aquitaine pour les aider dans leur propre démarche.

50 millions d'euros d'investissements inutiles seront à la charge des éleveurs de notre département si l’extension est appliquée. Les dégâts collatéraux seront désastreux sur : l'emploi, la vitalité des zones rurales et l'écologie.  
La force de notre département agricole, et ce qui en fait sa richesse, est la polyculture, la diversité et la biodiversité. Demain, avec l'extension des zones vulnérables, que va t-il rester ? Plus d'éleveurs ? Plus d'agriculteurs ? Les friches feront-elles du Lot-et-Garonne une destination touristique ? Un attrait pour l'implantation d'entreprises ? Adieu paysages de bocages et bienvenue aux pays des écolos : zadland … ?

La requête au Tribunal Administratif, portée juridiquement par la CR47 est une étape décisive, mais le combat continue.

Serge Bousquet-Cassagne,                       Patrick Franken
Président Chambre d'agriculture                 Président Coordination Rurale 47

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