Avec vous, il est temps de pouvoir vendre en direct nos céréales

Un céréalier ne peut pas vendre librement sa production à un autre agriculteur s’il n’a pas créé à côté de son exploitation une structure commerciale déclarée à FranceAgriMer, alors que dans tous les autres États membres de l’UE, la commercialisation est libre. La Coordination Rurale milite pour la mise en place de contrats de vente directe des céréales. Le circuit court permettrait aux céréaliers d’optimiser leurs prix de vente et aux éleveurs d’optimiser leurs prix d’achat. Des gains pouvant aller jusqu’à 15 000 € par an par exemple pour un élevage de porcs naisseur-engraiseur de 150 truies.

Cela permettrait aussi au céréalier de reprendre la main sur sa commercialisation par la maîtrise de sa facturation, d’échapper aux fluctuations du marché mondial et d’asseoir ses transactions sur une saine contractualisation basée sur des prix réels. Tout un symbole !