Avec vous, il est temps de sécuriser les contrats.

Les contrats valident pour les acheteurs une garantie d’approvisionnement et assurent un débouché aux agriculteurs. Mais pour nous, ils ne garantissent pas une rémunération décente car ils ne sont pas indexés sur les coûts de production.
Pour nous agriculteurs, le contrat doit être basé sur un volontariat réciproque, doit contenir une référence à un produit, une quantité, une durée, mais surtout un prix établi en tenant compte de ces coûts de production. Ces éléments viendraient reconnaître la quantité et la qualité de notre travail et amèneraient une véritable considération de notre rôle fondamental pour la société.

Nous incitons par ailleurs à une véritable responsabilisation de toute la chaîne : lorsque les relations entre un producteur et un distributeur passent par un intermédiaire, nous proposons de mettre en place des contrats dits « doubles bipartites ». Ainsi, l’ensemble des parties prenantes : producteur-fournisseur et fournisseur-distributeur seraient liés, et toute modification d’un contrat ayant une incidence sur le prix se verrait reportée sur l’autre contrat.

Transparence, répercussion des modifications tarifaires… Un tel système, défendu par la CR, permettrait d’éviter que les bénéfices liés à une montée des cours échappent aux producteurs et qu’ils n’aient pas pour seul « droit » celui de subir les baisses des cours.