Dans une lettre ouverte, datée du 3 novembre dernier et adressée à Madame Guylène Pantel, sénatrice de la Lozère, la Coordination Rurale de Lozère a réagi à ses propos sur l’autorisation des néonicotinoïdes. En effet, la sénatrice se dit « opposée au renouvellement des néonicotinoïdes » tant sur l’objet de la ré-autorisation, que sur le principe de défaire ce que le Parlement a fait trois ans auparavant.

Dans cette lettre ouverte, la CR 48 explique défendre la ré-autorisation des néonicotinoïdes en l’absence d’alternatives fiables sur le plan sanitaire et acceptables économiquement pour les agriculteurs, ceci afin de préserver la filière betteravière française qui a subi cette année entre 40 % et 70 % de pertes selon les secteurs.

Plus généralement, la CR 48 explique qu’il y a urgence à stopper la disparition de produits phytosanitaires lorsqu’il n’existe pas d’alternatives fiables. Il en va de la survie des filières végétales françaises. Et pour cause, tout ce qui ne sera pas produit en France sera importé de pays qui sont très loin de respecter nos normes, tant sur le plan environnemental, que sanitaire et social.

Ainsi, la CR 48 a souhaité faire prendre conscience à la sénatrice de la nécessité de soutenir les filières végétales et à plus grande échelle, les exploitations agricoles, quel que soit leur mode de production. À l’heure où l’on parle de souveraineté alimentaire, il est indispensable de soutenir ceux qui nourrissent les Français.

Pour consulter la lettre ouverte, cliquez ici.

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