Lundi 26 septembre un appel au rassemblement de la part du député Pierre Morel-À-L’Huissier, place du Foirail à Mende, avait pour objet la prédation lupine en Lozère. Le député souhaitait, par une large mobilisation, marquer les esprits des « décideurs » pour les engager à sortir des sentiers battus.

Grande fut la déception à l’issue de cette journée « foutraque » !

Les élus du Conseil départemental, ceints d’une écharpe verte, avec les interventions de leur présidente, de la sénatrice et du député, ont tous fait état de leur compassion et de leur empathie pour les éleveurs. Malgré des demandes souvent maladroites mais surtout déconnectées de la réalité administrative et juridique du dossier qu’ils sont censés connaître.

Nous pensions que leur présence durerait le temps de la tenue du Comité départemental Grands prédateurs qui se tenait à proximité. Il fallut se rendre à l’évidence, leur passage fut éclair. Concernant les deux parlementaires la chose est plus curieuse. Aucun des deux n’est intervenu pour prendre la parole au comité où ils siégeaient de manière exceptionnelle.

Il est étrange qu’ils soient restés muets alors même qu’ils affichaient une détermination sans failles, disaient-il dans leurs discours au foirail !
Au delà des postures politiques des uns et des autres, quel crédit apporter à un député qui appelant à la mobilisation de tous les syndicats agricoles ce jour-là, demande au président du syndicat des « jeunes » s’il peut donner la parole au président de la Coordination Rurale un peu moins « jeune » ?

Si le député souhaitait incarner le meneur d’une nouvelle coalition pour changer la donne sur la prédation lupine, il a déçu ceux qui pensaient naïvement encore qu’il était sincère, quittant au bout de dix minutes la réunion.
Une désertion qui en dit long sur ses intentions.

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