La Coordination Rurale 47 réunissait hier soir les producteurs de prunes et pruneaux de son syndicat. Des tensions règnent entre les représentants de l’interprofession, ce n’est un secret pour personne. Les pruniculteurs, qui ont offert leur récolte 2018 pour un prix dérisoire, en sont les premières victimes. Ils travaillent à perte.

Ça suffit !

2018 ne peut se répéter en 2019. De l’avis de beaucoup, impliqués dans la filière, une amélioration de prix est supportable par l’aval.

Un ultimatum est lancé à l’ensemble des transformateurs : qu’ils cessent leurs querelles intestines afin de trouver un compromis sur un prix satisfaisant pour conforter les producteurs, ou bien ceux-ci les obligeront à le faire dans un avenir proche.

Au-delà de cela, il est surprenant qu’une filière aussi structurée, concentrée sur un si petit territoire, dont tous les acteurs se connaissent et dont le produit a un potentiel qualitatif unique, soit à ce point à la dérive.

Il existe des axes incontournables sur lesquels il faut retravailler : la qualité évidemment, la communication abandonnée depuis trop longtemps, et l’unité de la filière trop souvent sacrifiée à des intérêts particuliers ou à des égos d’individus en place depuis trop longtemps.

L’avenir de la filière est en jeu.

Les pruniculteurs ont bien l’intention d’en reprendre la maîtrise.Patrick FrankenPascal Béteille,

Président de la Coordination Rurale 47Didier Galinou

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