Dans la nuit du 7 au 8 mars, un troupeau de brebis a été victime d’une attaque de loup sur la commune d’Avançon. Au total 33 bêtes ont été tuées et le bilan devrait s’alourdir puisque 26 bêtes sont toujours recherchées. La Coordination Rurale des Hautes-Alpes déplore la fréquence des attaques qui aujourd’hui ont lieu tout au long de l’année. Le loup n’attend même pas (ou plus) la mise à l’herbe des troupeaux pour attaquer.
Deux poids, deux mesures
Alors que des troupeaux sont constamment attaqués et que les conséquences économiques et morales sont dramatiques pour les éleveurs, peu de choses sont faites pour prélever rapidement les loups et limiter ainsi les attaques. La population en milieu urbain est favorable à l’ensauvagement des montagnes et au retour des espèces sauvages comme le loup. Cependant, avec la présence d’un loup menaçant dans la commune de Bormes-les-Mimosas (83), les habitants ont pu se rendre compte de l’insécurité et la peur qui sont le quotidien de nos éleveurs. Dans ce cas précis le loup a été immédiatement abattu au vu de la menace qu’il représentait. Le CR demande qu’il en soit également ainsi pour les éleveurs de montagne qui sont soumis au même danger.
Des loups aux origines douteuses
Fin 2018, lors de son transfert par l’ONCFS vers un centre de soins, un loup porteur d’une maladie non communiquée, s’est échappé au col de Lus la Croix Haute. Ce loup fait aujourd’hui l’objet d’une enquête du fait de son origine douteuse. La CR 05 est inquiète de cette négligence et de cette information surprenante au sujet de l’enquête d’autant plus que les responsables locaux n’ont jamais été informé des précautions à prendre. Cela laisse à penser que des loups de différentes origines sont présents sur le territoire.
