Alors que les charges liées à la production explosent (engrais +300 %, carburant +40 %,  assurance etc.), nos représentants agricoles au sein de la coopération se sont privés des indicateurs de coûts de production de la loi egalim2 et se satisfont d’un système de rémunération plus mondial que national. Si cette approche de Bruxelles et Paris vise à limiter l’inflation, ce sont les agriculteurs qui sont pris en étau entre la hausse des prix au sein de l’UE et le prix des productions sur les marchés mondiaux.

Aujourd’hui, un bon nombre de représentants coopérateurs semblent plus sensibles à leur indemnisation versée par les coopératives que par l’impact des charges sur la rentabilité des cultures pour les producteurs.

Si les coopératives ont obtenu de ne pas être soumises à la loi Besson-Moreau, au sein des interprofessions des productions végétales, nous avons pu voir certains représentants de la coopération voter contre la mise en œuvre de cette loi avec les autres acteurs de l’aval, et donc, contre une éventuelle meilleure rémunération des producteur, faisant ainsi le jeu  de la grande distribution pour empêcher toute création et redistribution de la valeur !

Ceci est d’autant plus scandaleux que certaines coopératives on des prix d’achat de nos productions qui sont inférieures à ceux des négociants !

Nous vous invitons donc à rejoindre le combat de la Coordination Rurale seul syndicat qui souhaite mettre en œuvre la répercussion des coûts de production sur les prix de vente, partout où cela est possible, afin d’avoir un prix rémunérateur pour nos productions, et qui défend une coopération au service des producteurs coopérateurs.

Lire aussi : https://www.coordinationrurale.fr/loi-besson-moreau-une-avancee-fragile-a-consolider/

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