Tous les ans, le troisième jeudi du mois de novembre, il est de tradition de fêter le Beaujolais nouveau. Que ce soit dans les restaurants et les bars, c’est un véritable moment de fête ! Cette année, avec la fermeture des restaurants et bars pour lutter contre la propagation du Covid-19, il faut trouver des alternatives pour célébrer (avec modération) sa sortie… et pour soutenir les viticulteurs Français dans cette période cruciale mise à mal par le contexte sanitaire.

Le Covid-19 est l’arbre qui cache la forêt. En effet, la région du Beaujolais a été sinistrée ces dernières années avec notamment des pertes de marchés. Les viticulteurs du secteur sont très dépendants de la vente négoce qui, malheureusement, profite de la situation pour faire baisser les prix.

Pour pouvoir vivre correctement de leur métier, le prix minimum aux viticulteurs doit être de 200 €/hl. Ce prix a été maintenu durant les campagnes précédentes mais, cette année, les offres des négoces sont en dessous des 190 €/hl et descendent même jusqu’à 160 €/hl.

La CR dénonce de telles pratiques, les coûts de production n’ont pas diminué cette année et les viticulteurs doivent pouvoir vivre de leur métier. Elle s’est d’ailleurs associée à l’action de l’AOC Beaujolais en octobre pour montrer les inquiétudes des viticulteurs sur l’évolution des prix.

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