La Coordination Rurale profite des discussions occasionnées par la réforme des retraites pour avancer des propositions pour améliorer rapidement la situation des retraités agricoles.

Il ne faut pas oublier que les agriculteurs appartiennent aujourd’hui à la catégorie socio-professionnelle ayant les plus faibles retraites. Pour mémoire, en 2017, la retraite mensuelle moyenne brute des non-salariés agricoles (NSA) pour une carrière complète est de 900 € contre 1 860 € pour les salariés agricoles (chiffres du rapport 2019 du Conseil d’orientation des retraites, page 172/272).

Pire encore, l’écart de pensions tous régimes confondus est en moyenne pour les femmes inférieur de 39 % à celle des hommes. Les retraites des agricultrices sont aujourd’hui les plus basses de toutes avec en moyenne 570 €/mois.
Autrement dit, les agriculteurs et agricultrices, qui ont permis d’abaisser de 2/3 le coût de la part alimentaire dans le budget des ménages, sont les laissés-pour-compte du système.

Pour la Coordination Rurale, les prérequis à toute négociation d’une réforme des retraites agricoles sont :

– la prise en compte de la pénibilité du métier d’agriculteur ;
– un minimum retraite à 85 % du Smic net pour les agriculteurs déjà à la retraite et 100 % du Smic net pour celles et ceux qui prennent la retraite à partir de 2020.

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