Au décès de votre conjoint, vous pouvez obtenir, sous certaines conditions, une retraite de réversion. Elle représente une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier votre conjoint décédé.
Le conjoint survivant doit en faire la demande auprès de la caisse qui servait la ou les pensions du conjoint décédé.

Elle est égale à 54 % de la pension du conjoint décédé (60 % de l’AGIRC ARRCO si poly-pensionné).

Si les revenus du conjoint survivant dépassent 23 441,60€, réversion comprise, la pension de réversion est écrêtée à due concurrence.

Une nouvelle loi concernant la pension de réversion envisagée dans le cadre de l’entrée en vigueur du système universel de retraite (2025).

Officiellement, dans le but de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, mais également l’hétérogénéité des dispositifs entre les différents régimes de retraite, la nouvelle loi ne prévoirait plus qu’un seul dispositif de pension de réversion.

Il est donc envisagé de mettre en place un taux unique qui ne s’appliquerait plus à la pension du défunt uniquement, mais à la somme des deux pensions du couple à hauteur de 70 %, pour leur assurer des pensions dont disposait le couple avant le décès.

Cette garantie de maintien d’une partie du niveau de vie du couple, s’appliquerait a priori sans condition de ressources, ni plafond.

Une fois ce taux appliqué, le veuf ou la veuve toucherait la différence entre cette somme et sa pension de retraite.

Cette réforme semble vouloir harmoniser les conditions entre les différents régimes. Cependant, la proposition de porter le financement à 70 % de l’ensemble des revenus est en réalité en défaveur des retraités.
Pour exemple, voici un tableau de comparaison entre le taux actuel de 54 % de la pension du défunt et celui envisagé de 70 % sur l’ensemble des revenus du couple :

On voit bien que le montant auquel pourrait prétendre le conjoint survivant est plus faible avec ce taux unique.
Cet écart serait encore plus défavorable pour les poly-pensionnés AGIRC ARRCO.

 

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