S’il y a une filière qui aurait pu bénéficier de la loi Besson-Moreau (EGAlim2), c’est bien celle de la pomme de terre. En effet, les producteurs signent déjà des contrats pluriannuels et cette loi aurait pu leur permettre de bénéficier de plus de transparence, de tunnels encadrant les prix et de formules de révision de ces prix. Or, les interprofessions ayant la possibilité de déroger à la règle et le poids du collège des producteurs étant minoritaire, la grande distribution et le négoce ont réussi à s'imposer afin de bénéficier d'une dérogation à la loi.

« C’est totalement inadmissible et honteux ! Alors qu’ils vendent aux consommateurs nos productions 10 fois plus chères que notre prix de vente et que la grande distribution ne paye même pas de cotisation à l’interprofession, cette dernière a suffisamment de poids pour refuser des mesures qui pourraient être bénéfiques aux producteurs », tempête Damien Brunelle, vice-président de la Coordination Rurale.

La CR dénonce l'effet passoire de cette loi qui a juste le mérite de mettre une nouvelle fois au grand jour le manque de considération des agriculteurs au sein de certaines interprofessions !

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